MIS & THIENNOT NON ce n’est pas une erreur judiciaire !
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Monsieur Lecoq témoigne.
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Certains se sont étonnés de ma participation à l’enquête sur ce meurtre
Il faut tout de même rappeler que le corps du garde-chasse Boistard a été découvert le matin du 31 décembre 1946 , c’est à dire quelques heures seulement avant que s’achève l’année. Bien sûr, il y’avait eu le réveillon de l’année précédente, mais les fêtes de la fin de l’année 1945 avaient eu lieu quelques mois seulement après l’arrêt des hostilités, beaucoup de prisonniers n’étaient pas encore rentrés dans leurs foyers et encore bien moins de déportés ayant échappé aux chambres à gaz et aux camps d’extermination, et le souvenir de leur calvaire était encore trop récent.
Le commissaire Daraud, chargé de l’enquête, avait donné congé à tous ses collaborateurs pour leur permettre de passer les fêtes en famille, c’est la raison pour laquelle, conformément à son tempérament de "Patron" bienveillant, il n’avait pas voulu rappeler son personnel et assumait seul la permanence de son service.
Il me connaissait pour avoir été mon supérieur durant deux années, il connaissait ausi les locaux de son ancien commissariat du Blanc mieux adaptés que ceux de la gendarmerie où il aurait pu opérer mais qui se trouvaient à une vingtaine de kilomètres.
Une nouvelle fois, monsieur Daraud m’a prié de lui venir en aide en me confiant le soin de garder ces suspects qu’il avait amené dans mon service.
C’est pourquoi ma participation dans cette affaire n’a rien d’extraordinaire, elle a été réalisée dans des conditions tout à fait régulières et en fonction des circonstances, bien que mon nom n’ait jamais figuré dans la procédure.
Croquis d’époque
Paysage d’étang caractéristique de la région de la Brenne.
La ville du Blanc
Rien de caché ni rien de troublant au Blanc tout fut clair.
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