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Monsieur Lecoq témoigne.
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Le lendemain il m’informe téléphoniquement que ce garde-chasse a été retrouvé assassiné, le corps jeté dans un étang gelé. Une autopsie doit être pratiquée le soir même mais il lui est matériellement impossible d’y assister . De nombreux collègues ont été libérés à l’occasion de ce premier vrai réveillon en France libre.
Telle que l’a vécue son premier enquêteur
L’affaire Mis et Thiennot
MIS & THIENNOT NON ce n’est pas une erreur judiciaire !
Bonjour, je m’appelle Emile Lecocq: âgé de 27 ans je suis officier de police responsable du commissariat du Blanc dans l’Indre. J’ai le grade d’inspecteur de police.
Voila comment commence pour moi l’affaire Raymond Mis et Gabriel Thiénnot.
Le 30 décembre 1946 notre ancien chef monsieur Daraud vient nous saluer, il me dit être chargé d’une enquête sur la disparition d’un garde-chasse.
Ce dernier jour de l’année 1946 vers 18h30, un gardien de la paix à motocyclette m’amenait sur les lieux de l’autopsie. Le docteur Bougarel était déjà sur place en compagnie de l’homme de service qui avait procédé à la toilette du défunt: nous étions donc quatre. Plus tard les journalistes évoqueront une nombreuse assistance, citant même des noms de participants plus ou moins liés à la victime. Leur transparence, je l’affirme, m’empêcha de les voir, ma surdité de les entendre. Je relevais des éléments choquants dans la pratique du médecin légiste: son matériel s’apparentait plus à celui d’un atelier de bricoleur qu’aux instruments d’un homme de l’art. Il ne prit aucune note et rédigea son rapport une quinzaine de jours plus tard. Négligeant d’apparence, son rappport le fut tout autant.
Je venais donc par la force des choses de dépanner un collègue, mon rôle n’était encore que celui d’un observateur. . . ¤¤¤¤¤¤¤¤¤ Dans ma poche se trouvait une boite de pastilles dans laquelle j’avais placé deux bourres de cartouche que le médecin avait découvert dans le corps de la victime . Dans ma tête j’avais bien noté que le meutre avait été commis vers 16h30, l’estomac du garde-chasse Boistard étant absolument vide
J’assiste à l’autopsie
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